Comment installer localhost wordpress pour créer un site en local facilement

Comment installer localhost wordpress pour créer un site en local facilement

Pourquoi bosser en local vaut parfois mieux qu’un brunch SEO à la Défense

Ah, le localhost… doux nom barbare qui évoque à certains l’image d’un geek coupé du monde, planqué dans une cave avec trois écrans et un mug à moitié plein (ou vide, selon le ranking Google de la journée). Pourtant, travailler en local, c’est tout sauf archaïque. C’est même indispensable. Pourquoi ? Parce que bidouiller tranquillement son site WordPress, sans foutre en l’air la prod ni s’angoisser sur la bande passante de Tatie Michèle, ça n’a pas de prix.

Installer WordPress en local, c’est un peu comme goûter un plat en cuisine avant de le servir au Michelin du digital : Google. Alors, si toi aussi tu veux un site qui respire le propre sans griller ton hébergement et ton SEO, suis-moi dans ce petit tuto qui sent bon le PHP, mais sans l’arrière-goût amer du code qui plante en ligne.

Prérequis : ce dont tu auras besoin (et non, pas de sacrifice de chèvre)

Tu n’as pas besoin d’un diplôme de dev ni de réciter la doc WordPress par cœur pour lancer un site en local. Voici le matos de base :

  • Un ordi en état de marche (ça aide).
  • Un serveur local comme Local by Flywheel, XAMPP, MAMP ou Laragon.
  • Une version fraîche de WordPress (à choper directement sur wordpress.org, évite les sites chelous).
  • Un peu de bon sens informatique… ou à défaut, de la patience.

On va voir ici comment s’en sortir avec Local by Flywheel, parce que c’est probablement le plus user-friendly de la bande. Et surtout, parce que lui, au moins, il parle aux humains.

Étape 1 : Installer un serveur local (aka ton WordPress sous cloche de verre)

Local by Flywheel — maintenant simplement appelé Local, parce que la hype, c’est de virer les noms trop longs — c’est un peu le AirBnB des environnements WordPress : tu installes, tu lances, et hop, tu as une install WordPress qui tourne toute seule sur ta machine, sans toucher à un seul fichier de conf Apache.

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Pour l’installer, vas faire un tour ici : https://localwp.com/

  • Télécharge la version adaptée à ton système (Windows, Mac, ou Linux si t’as décidé de vivre dangereusement).
  • Lance le setup — tu cliques, ça mouline, et en deux minutes c’est plié.

Une fois lancé, tu as une interface visuelle (par opposition aux lignes de commande façon Matrix) où tu peux créer ton site en 3 clics. Vraiment. Même mamie peut te faire un blog de tricot là-dessus.

Étape 2 : Créer un site WordPress en local (aka le moment où ça devient fun)

Maintenant que t’as Local d’installé, lance-le. Tu vas tomber sur une interface sobre et efficace. Clique sur le petit “+” en bas à gauche (on peut difficilement le rater).

Ensuite, laisse-toi guider :

  • Site Name : tape un nom de site — c’est pour toi, choisis ce que tu veux.
  • Environment : tu peux choisir “Preferred” (version PHP/MariaDB recommandée, sweetspot quoi) ou “Custom” si t’as des besoins précis (genre PHP 7.4 parce que ton super thème n’aime pas les mises à jour).
  • WordPress Setup : choisis un identifiant admin, un mot de passe, et une adresse mail. Et non, pas besoin de [email protected] avec password en mot de passe. Pense un minimum sécu, même en local.

Une fois que t’appuies sur “Add Site”, le bazar s’installe tout seul. Si t’étais au téléphone, bouge pas : à ton retour, le site est prêt. T’as maintenant accès à ton WordPress via une URL comme mon-super-site.local.

Étape 3 : Un petit tour dans phpMyAdmin ? (ou pas)

Local by Flywheel planque bien les trucs sombres (genre les bases de données), mais si t’es du genre curieux, tu peux cliquer sur l’onglet « Database » et lancer phpMyAdmin pour voir à quoi ressemble l’intestin grêle de ton WordPress local.

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Tu touches à rien, sauf si :

  • Tu veux importer une base d’un site existant (tip : tu via « Adminer » sur certains serveurs aussi, mais phpMyAdmin reste la star du fouet MySQL).
  • Tu fais des manips de migration vers un serveur en prod et tu veux vérifier manuellement les tables.
  • Tu as une âme d’archéologue numérique et tu veux juste “voir comment c’est foutu” ; ça compte aussi.

Mais pour une première install, dis-toi que tu peux vivre très heureux sans jamais toucher à cette zone obscure.

Étape 4 : Installer des thèmes, extensions, et casser des trucs (involontairement ou pas)

Une fois ton WP local prêt, tu arrives sur le Back-Office. C’est là que le fun commence. Tu peux installer n’importe quel thème, plugin, ou builder visuel (oui, même Elementor, même s’il est un peu envahissant…), sans foutre en l’air un site en prod. Liberté absolue. Total Playground façon bac à sable du dev WordPress.

  • Tu veux tester un thème acheté sur ThemeForest ? C’est le moment.
  • Tu veux écrire ton propre plugin, comme un dev énervé ? Let’s go.
  • Tu veux créer un bazar responsive pour voir si ta landing page explose sur Safari ? Go go go.

Et le plus cool : en bossant en local, tu n’as pas la latence d’un hébergement partagé en Moldavie ni les erreurs 500 qui terrorisent les moins de 30 ans. Un clic et ton site local s’ouvre à la vitesse de l’éclair (ou presque).

Astuce bonus : le localhost, c’est aussi ton allié migration

Tu penses que ton install locale ne sert qu’au test ? Faux. C’est aussi une super solution pour préparer un site client entièrement offline, puis le migrer d’un coup en production via Duplicator ou All-in-One Migration. Et là, magie : tu débarques sur le serveur final avec un WordPress parfaitement peaufiné, clean, testé, validé.

C’est comme faire du spectacle vivant, sauf que t’as répété 8 fois en coulisse et que la prod ne plantera pas pendant le direct.

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Et si t’es team XAMPP, MAMP ou Laragon…

Alors déjà, chapeau. Ces outils sont plus “roots”, mais toujours d’actualité. XAMPP est l’équivalent d’un couteau suisse, MAMP un peu plus orienté Mac, et Laragon un ovni efficace, surtout sous Windows.

Le principe reste le même : tu installes un environnement Apache/MySQL sur ta machine, tu crées manuellement un dossier, tu colles dedans l’archive WordPress, et tu accèdes à tout ça via http://localhost/mesite. Un peu plus manuel, mais toujours très formateur.

Et si tu kiffes les lignes de commande, là tu peux jouer avec wp-cli. Genre : wp core install. Mais bon, spoiler : Local by Flywheel fait déjà tout ça sans que tu causes à ton terminal.

Pro tips pour maîtriser ton WordPress local comme un Jedi

  • Fais des snapshots : dans Local, tu peux créer des sauvegardes avant de faire n’importe quelle manip risquée. C’est comme remonter dans le temps, mais sans DeLorean.
  • Partage ton site local : tu peux activer Live Link et envoyer ton site local à un client ou un collègue temporairement via un lien externe. Parfait pour la validation sans hébergement.
  • Utilise un plugin de migration dès le départ : All-in-One WP Migration, Duplicator ou WP Vivid peuvent t’aider à tout rapatrier en ligne en 3 clics chrono. Profite du local pour calibrer le plugin que tu kiffes le plus.

Alors, on s’y met quand ?

Installer un WordPress en local n’est ni sorcier, ni réservé aux barbus qui dorment avec leur laptop. C’est la base. Que tu sois développeur aguerri, bidouilleur du dimanche ou encore gourou du SEO qui veut un bac à sable sans se cramer les stats, bosser en local est clairement un game-changer.

Et franchement, quand tu peux faire toutes les conneries du monde sans risquer l’erreur 503 sur ton site en prod… Pourquoi se priver ?

By Oscar